Dziga Vertov
Cet homme né en 1896 et mort en 1954 est en fait un cinéaste issue de l’union soviétique s’opposant au cinéma dramatique et littéraire. Il préférait de loin le montage-moment du réel. Naissant du nom de Denis Arkadiévitch Kaufman, il décida de changer celui-ci pour Dziga Vertov, nom signifiant « toupie qui tourne » en ukrainien. Lors de son jeune temps, il étudia en médecine à Saint-Pétersbourg et s’adonna occasionnellement à des expériences de bruitistes. C’est en 1918 que sa passion pour le «cinéma » débuta. Il réalisa plus de 40 films d’actualité. En 1920, il réalisera aussi plusieurs documentaires ayant pour thèmes les guerres civiles, les voyages etc. Il forma, avec sa femme et son frère, le Conseil des Trois, conseil qui publia un Appel au commencement, s’adressant aux autres cinéastes soviétiques. Quelques années plus tard, il sorti le premier film d’animation soviétique (La Carte politique de l'Europe en dessins animés). Finalement, 1929 fut une très grande année pour lui. Il s’agit de l’année où l’homme à la caméra fit son apparition au grand écran, film encore reconnu aujourd’hui.
Lev Koulechov
Théoricien et cinéaste russe, Lev Koulechov vit le jour en 1899 et s’éteint malheureusement en 1970. Dès le début des années 1920, alors âgé de 21 ans, Koulechov se voit diriger l’école de cinéma de Moscou, appelée VGIK (L’institut national de la cinématographie S. A. Gerasimov). Il y montera un laboratoire où il y fera de nombreuses expérimentations. Le montage demeurera l’une de ses principales préoccupations tout au long de sa vie. Il y fera des observations flagrantes qui resteront gravées dans l’univers cinématographique actuel. L’effet Koulechov est ce qui le caractérisera le plus de son vivant, mais aussi présentement. Cet effet est en fait un effet qui démontre clairement qu’un plan seul n’a aucune valeur réel. C’est le contexte auquel il se rattache qui lui donne tout son sens. Par exemple, il associa 3 images complètement différentes (un bol de soupe, un cadavre et une femme nue) à la même image d’un homme à l’expression faciale neutre. Tous s’entendaient pour dire que sur la première, l’homme en question avait l’air affamé, qu’avec la deuxième ce dernier donnait l’impression d’éprouver une grande tristesse et de la troisième, émanait de lui de l’excitation. Pourtant, il faut se rappeler que l’homme détenait exactement la même expression à chaque fois. Par la suite, il propose 2 types de montage; Le montage réflexe qui altère les sentiments qui spectateur et le montage des attractions qui modifie et joue avec la pensée et les idées des spectateurs.
Sergei Eisenstein
Cet homme, réalisateur russe de la période soviétique, est né en 1898 et s’est éteint en 1948. C’est en 1915 qu’il entra à l’institut des ingénieurs à Petrograd. Par contre, il abandonna bien vite ses études, soit en 1917 pour faire son entrer dans l’Armée rouge. Après avoir servi quelques années en tant qu’ingénieur, Eisenstein devint metteur en scène et décorateur de théâtre. 1923 fut l’année où il débuta ses études dans le domaine du cinéma. Dans ces films, ce réalisateur n’aime pas utiliser d’acteurs professionnels, car il aime mieux se concentrer sur les inégalités sociales de l’époque et sur tous les enjeux collectifs possibles. Une scène ultra célèbre de nos jours est bien évidemment celle du carrosse qui dévale l’escalier à toute vitesse. Il eut une proposition très alléchante de 100 000$ à Hollywood. Tenté, il accepta et se rendit à New-York. Par contre, c’est avec un fort désaccord au niveau du thème principal qu’il refusa l’offre. On peut entre autre compter parmi ses plus grands films Le Cuirassé Potemkine et Ivan le Terrible.