J’avais vraiment hâte de rencontrer cette cinéaste québécoise et j’ai été servie lors de cette rencontre. J’ai trouvé qu’elle était vraiment terre à terre et qu’elle semblait vraiment très passionnée par son métier. Son premier long métrage Rechercher Victor Pellerin m’a énormément plu. Je peux avouer avec toute sincérité que je suis tombée dans le panneau à 100 000 à l’heure, pensant aveuglément que ce farfelu personnage existait vraiment. En fait, j’aurais vraiment adoré que ce ne soit point une fiction, et que toute cette histoire soit réelle. Cet homme et son entourage paraissaient fascinants. Au début, lorsque j’ai appris le subterfuge de ce film, je ne peux cacher que j’étais légèrement frustrée de m’être fait avoir et je ne comprenais absolument pas le but d’un film de ce genre. Je trouvais même à la limite que c’était prendre les spectateurs pour des « cons ». Par contre, Sophie Deraspe a expliqué le pourquoi du comment, et ça m’a fait réaliser à quel point l’art pouvait amener de nombreux débats à savoir comment elle était perçue par ces propres producteurs (peintres, sculpteurs, danseurs, artistes en général etc.).
Ce que j’ai le plus apprécié de cette rencontre est la proximité qu’avait Sophie avec nous. Il s’agissait d’une rencontre très peu formelle et très intime ce qui renforçait mon écoute et mon intérêt. La présentation d’un court extrait de son dernier film Les signes vitaux m’a aussi intéressé à aller voir ce film qui a l’air très réussi.
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