lundi 26 septembre 2011

Commentaire sur la rencontre avec Sophie Deraspe

J’avais vraiment hâte de rencontrer cette cinéaste québécoise et j’ai été servie lors de cette rencontre.  J’ai trouvé qu’elle était vraiment terre à terre et qu’elle semblait vraiment très passionnée par son métier.  Son premier long métrage Rechercher Victor Pellerin m’a énormément plu.  Je peux avouer avec toute sincérité que je suis tombée dans le panneau à 100 000 à l’heure, pensant aveuglément que ce farfelu personnage existait vraiment.  En fait, j’aurais vraiment adoré que ce ne soit point une fiction, et que toute cette histoire soit réelle.  Cet homme et son entourage paraissaient fascinants.  Au début, lorsque j’ai appris le subterfuge de ce film, je ne peux cacher que j’étais légèrement frustrée de m’être fait avoir et je ne comprenais absolument pas le but d’un film de ce genre.  Je trouvais même à la limite que c’était prendre les spectateurs pour des « cons ».  Par contre, Sophie Deraspe a expliqué le pourquoi du comment, et ça m’a fait réaliser à quel point l’art pouvait amener de nombreux débats à savoir comment elle était perçue par ces propres producteurs (peintres, sculpteurs, danseurs, artistes en général etc.).
Ce que j’ai le plus apprécié de cette rencontre est la proximité qu’avait Sophie avec nous.  Il s’agissait d’une rencontre très peu formelle et très intime ce qui renforçait mon écoute et mon intérêt.  La présentation d’un court extrait de son dernier film Les signes vitaux m’a aussi intéressé à aller voir ce film qui a l’air très réussi. 

Commentaire sur la conférence de Raphaelle de Groot


 Je ne m’attendais pas à grand-chose de cette conférence au départ, mais j’ai été agréablement surprise dès le début.  Cette artiste sait vraiment comment susciter l’intérêt de ses auditeurs et propose une vision de l’art qui m’était pour le moins inconnue jusqu’à présent.  Plusieurs de ces projets m’ont accroché par leurs originalités bien sûr, mais aussi par leurs significations.  Ils sortent tous de l’ordinaire, du jamais vu en fait.  Son projet colin-maillard m’a vraiment marqué.  Je trouvais que le concept était extraordinaire et qu’il proposait une vision de l’art visuel assez paradoxale et nécessitant une certaine réflexion.  En fait, ce projet consistait à faire participer des personnes non-voyantes en les impliquant concrètement dans cette œuvre.  Ils devaient tracer sur une feuille ce qu’ils percevaient avec le sens du touché.  Par la suite, Raphaelle reproduisait les portraits de chaque personne, « à l’aveugle ».  Les résultats m’ont étonnée.  J’ai été saisis de voir comment sans même pouvoir percevoir la moindre parcelle de réel, certaines personnes réussissaient à très bien reproduire ce qu’ils touchaient.

J’ai retenu qu’il existe une multitude de possibilités dans le milieu des arts et qu’il y a du potentiel dans chacun de nous.  Il ne faut vraiment pas avoir peur de foncer et de se démarquer des autres, malgré les jugements d’autrui.  Elle est un modèle à suivre.