mardi 15 novembre 2011

Musée d'art comtemporain

L’œuvre que j’ai choisi est une œuvre composée de miroirs formant un carré mis en équilibre sur un rectangle en bois.  Ce qui est spécial de cette œuvre est que peu importe où est positionnée la personne qui la regarde, jamais celle-ci va se voir refléter sur l’un ou l’autre des miroirs.  
Cette œuvre m’a paru très spéciale lorsque je l’aie vu pour la première fois.  Plus je la regardais, et plus elle me questionnait à savoir ce que l’artiste a voulu nous transmettre en construisant cette installation.  Ensuite, j’ai voulu savoir pourquoi l’artiste avait décidé de prendre des miroirs et de et faire en sorte que l’humain ne pouvait s’y voir reflété. 
Cette œuvre m’a, au premier abord, tout de suite sauté aux yeux.  J’ai tout de suite voulu m’approcher pour l’observer.  Si j’avais pu, je l’aurais bien touché.  Ensuite, je me suis mise à marcher tout autour d’elle pour savoir si d’une quelconque façon j’aurais pu m’y apercevoir.  Je me suis bien vite rendu compte que ceci était impossible.  Il aurait fallu que je m’approche trop près pour me voir.  L’effet premier qu’elle a eu sur moi a été un réel questionnement à savoir comment le cube réussissait à tenir en équilibre sur le bois.  J’ai aussi trouvé l’œuvre esthétiquement belle et attrayante pour les yeux, car elle se démarque de tout au tout des autres œuvres de ce musée.  

Théâtre du Quat'sous, Faire des enfants

La pièce de théâtre que nous sommes allés voir le 9 novembre dernier m’a énormément surprise sous plusieurs angles.  Tout d’abord, le jeu des acteurs était selon moi excellent, car ceux-ci s’imprégnaient totalement des personnages qui leur étaient assignés et savaient comment bien rendre les émotions qui en émanaient.  J’aurai cru, par la difficulté du sujet de cette pièce, ressentir un malaise ou quelque chose d’inconfortable face à certains tabous évoqués.  Par contre, ce ne fut le cas, car les acteurs m’ont plus fait prendre conscience d’une réalité possible dans notre société.
Un autre point qui m’a beaucoup plus est l’éclairage.  Un réel souci a été porté à l’éclairage ce qui, selon moi, apporte beaucoup à cette pièce.  Les effets stroboscopiques étaient hallucinants et permettaient de ressentir un peu la détresse et l’effet de vitesse que devait ressentir le personnage principal.
Si on se concentre plus vers la scénographie, je trouve que le décor (celui-ci étant très minimaliste) permet de focuser les spectateurs uniquement sur les personnages et sur l’action qui se déroule sur la scène.  Malgré que justement le décor soit très simple, voir même pratiquement inexistant, je trouve que cette pièce se démarque des autres par rapport aux autres où les décors sont un des éléments centraux de la scénographie.  Aussi, il était très facile de s’imaginer les endroits où les acteurs étaient, même sans décor.
Dernièrement, l’espace occupé par les personnages est un autre point positif.  Les acteurs savaient très bien comment occuper la scène et prendre places de façon adéquate, chose très importante dans une pièce de théâtre sans décor.
J’ai été très heureuse de pouvoir assister à cette pièce et je peux honnêtement affirmer que c’est l’une des pièces de théâtre qui m’a le plus touché dans ma vie. 

lundi 24 octobre 2011

La ballade de l'impossible

Lors de notre précédente sortie, le 19 octobre dernier, nous sommes allés au Festival du Nouveau Cinéma visionner le film « La ballade de l’impossible » réalisé par Tran Anh Hung.  Ce film, se passant dans un Tokyo des années 60,  raconte l’histoire de Watanabe et de Naoko, les 2 principaux personnages, qui tout au long de l’action,  sont au centre de tourments et de questionnements.  Somme toute, ce film m’a beaucoup plus et j’ai vraiment pu apprécier certains éléments marquants.  

Premièrement, les costumes (et surtout le réalisme de ceux-ci pour l’époque) me semblent être un élément pertinent sur quoi m’attarder.  Comme il est indiqué plus haut, ce film se déroule dans les années 1960.  On peut facilement remarquer les différences vestimentaires qu’il y a entre les acteurs et notre style vestimentaire actuel.  Sans même savoir de quelle époque il s’agissait, j’aurais pu aisément déterminer qu’il s’agissait d’un style de ces années.  Pour les femmes, de petites robes colorées sont à l’honneur, voir même exclusives.  Les pantalons commencent à peine à être à la mode.  Tandis que pour la gente masculine, les chemises propres et un style épuré est abordé fièrement.  J’ai adoré les costumes, car tout en étant appropriés, ils étaient très beaux.   
Deuxièmement, le jeu des acteurs a été, selon moi, un des points forts et ce long-métrage.  Rinko Kikuchi, l’actrice qui incarne le rôle de Naoko, est l’une de mes préférées.  Elle a su susciter de nombreuses émotions en moi par son extrême talent à interpréter une jeune femme troublée et sérieusement perturbée.  Lorsque Naoko demande à Watanabe si celui-ci serait prêt à l’attendre malgré l’absence de relation sexuelle demeure une scène marquante et de très bon calibre.  De mon point de vue, les acteurs ont fait un très bon travail.


jeudi 13 octobre 2011

Le Festival du Nouveau Cinéma

Le Festival du Nouveau Cinéma est un festival qui est en vigueur depuis déjà  40 ans, soit dès 1971.  Tout commença grâce à Claude Chamberlan et Dimitri Eipidès, deux passionnés de cinéma.  Dès le tout début, ce festival connu un immense succès.
Il avait et a toujours pour but de faire découvrir une multitude de films et d’élargir la vision des spectateurs à un cinéma plus audacieux et différent.  Il contribue aussi à promouvoir des artistes qui, sans cela, ne seraient peut-être jamais sortis de l’ombre.  Les tarifs sont et resteront très démocratiques et abordables, pour permettre au plus grand nombre de gens de pouvoir y assister.  Contrairement à plusieurs autres festivals, les prix restent stables au lieu d’augmenter année après année. 
Dans la même optique, tous les formats de courts-métrage et de longs-métrage sont disponibles pour que la totalité des œuvres soient admises au grand public.  Ce festival prône également la gratuité quant à l’acquissions de celles-ci (les œuvres), pour pouvoir axer leurs dépenses ailleurs.  Par exemple, ces dépenses pourraient être investies dans les billets d’avion donnés aux artistes pour accentuer les rapprochements entre spectateurs et créateurs (ambiance familiale, anti tapis rouge etc.). 
Cette année, de nombreux films vont être à l’affiche telle que Melancholia, Chico et Rita, Les Tickets, The Ballad of Genesis and lady Jane, La guerre est déclarée, Pina et encore plus.  Ce festival se déroulera du 12 au 23 octobre 2011, et prévoit accueillir des milliers de visiteurs.  J’espère sincèrement pouvoir assister à l’une de ses représentations, car les représentants du FNC m’ont donné la piqure pour ce festival très divertissant. 
Vivement ce festival.


lundi 26 septembre 2011

Commentaire sur la rencontre avec Sophie Deraspe

J’avais vraiment hâte de rencontrer cette cinéaste québécoise et j’ai été servie lors de cette rencontre.  J’ai trouvé qu’elle était vraiment terre à terre et qu’elle semblait vraiment très passionnée par son métier.  Son premier long métrage Rechercher Victor Pellerin m’a énormément plu.  Je peux avouer avec toute sincérité que je suis tombée dans le panneau à 100 000 à l’heure, pensant aveuglément que ce farfelu personnage existait vraiment.  En fait, j’aurais vraiment adoré que ce ne soit point une fiction, et que toute cette histoire soit réelle.  Cet homme et son entourage paraissaient fascinants.  Au début, lorsque j’ai appris le subterfuge de ce film, je ne peux cacher que j’étais légèrement frustrée de m’être fait avoir et je ne comprenais absolument pas le but d’un film de ce genre.  Je trouvais même à la limite que c’était prendre les spectateurs pour des « cons ».  Par contre, Sophie Deraspe a expliqué le pourquoi du comment, et ça m’a fait réaliser à quel point l’art pouvait amener de nombreux débats à savoir comment elle était perçue par ces propres producteurs (peintres, sculpteurs, danseurs, artistes en général etc.).
Ce que j’ai le plus apprécié de cette rencontre est la proximité qu’avait Sophie avec nous.  Il s’agissait d’une rencontre très peu formelle et très intime ce qui renforçait mon écoute et mon intérêt.  La présentation d’un court extrait de son dernier film Les signes vitaux m’a aussi intéressé à aller voir ce film qui a l’air très réussi. 

Commentaire sur la conférence de Raphaelle de Groot


 Je ne m’attendais pas à grand-chose de cette conférence au départ, mais j’ai été agréablement surprise dès le début.  Cette artiste sait vraiment comment susciter l’intérêt de ses auditeurs et propose une vision de l’art qui m’était pour le moins inconnue jusqu’à présent.  Plusieurs de ces projets m’ont accroché par leurs originalités bien sûr, mais aussi par leurs significations.  Ils sortent tous de l’ordinaire, du jamais vu en fait.  Son projet colin-maillard m’a vraiment marqué.  Je trouvais que le concept était extraordinaire et qu’il proposait une vision de l’art visuel assez paradoxale et nécessitant une certaine réflexion.  En fait, ce projet consistait à faire participer des personnes non-voyantes en les impliquant concrètement dans cette œuvre.  Ils devaient tracer sur une feuille ce qu’ils percevaient avec le sens du touché.  Par la suite, Raphaelle reproduisait les portraits de chaque personne, « à l’aveugle ».  Les résultats m’ont étonnée.  J’ai été saisis de voir comment sans même pouvoir percevoir la moindre parcelle de réel, certaines personnes réussissaient à très bien reproduire ce qu’ils touchaient.

J’ai retenu qu’il existe une multitude de possibilités dans le milieu des arts et qu’il y a du potentiel dans chacun de nous.  Il ne faut vraiment pas avoir peur de foncer et de se démarquer des autres, malgré les jugements d’autrui.  Elle est un modèle à suivre.  

dimanche 28 août 2011

Carolyne Perreault


Donc voici mon autoportrait, qui est selon moi, assez simple tout en ayant une certaine signification pour moi.  L'utilisation du noir et blanc est faite pour donner plus d'impact à la couleur rouge, une couleur qui me défini bien. Le rouge est une couleur intense et vive, ce que je suis parfaitement.  J'aime vivre ma vie intensément pour ne rien manquer de celle-ci et pouvoir profiter de chaque instant, sans avoir de regret.     

La photo est également refletée verticalement, car je suis quelqu'un qui s'adapte facilement aux autres et qui peut aisément me fondre dans tous les décors.  J'adore découvrir de nouvelles choses c'est pourquoi je ne me limite aucunement aux certaines barrières fixées par la société.  J'essaie le plus possible de me démarquer des autres.  J'ai des gouts qui peuvent parfois parraître particuliers, mais découvrir de nouveaux groupes et/ou films peu connus me passionne à chaque fois.     

Finalement, l'écriture "double-sens" qui est écrite dans le bas de l'image est là pour démontrer que malgré que je sois quelqu'un d'intense et de spontané, je peux aussi avoir un côté plus calme et "intelectuel".