Lors de notre précédente sortie, le 19 octobre dernier, nous sommes allés au Festival du Nouveau Cinéma visionner le film « La ballade de l’impossible » réalisé par Tran Anh Hung. Ce film, se passant dans un Tokyo des années 60, raconte l’histoire de Watanabe et de Naoko, les 2 principaux personnages, qui tout au long de l’action, sont au centre de tourments et de questionnements. Somme toute, ce film m’a beaucoup plus et j’ai vraiment pu apprécier certains éléments marquants.
Premièrement, les costumes (et surtout le réalisme de ceux-ci pour l’époque) me semblent être un élément pertinent sur quoi m’attarder. Comme il est indiqué plus haut, ce film se déroule dans les années 1960. On peut facilement remarquer les différences vestimentaires qu’il y a entre les acteurs et notre style vestimentaire actuel. Sans même savoir de quelle époque il s’agissait, j’aurais pu aisément déterminer qu’il s’agissait d’un style de ces années. Pour les femmes, de petites robes colorées sont à l’honneur, voir même exclusives. Les pantalons commencent à peine à être à la mode. Tandis que pour la gente masculine, les chemises propres et un style épuré est abordé fièrement. J’ai adoré les costumes, car tout en étant appropriés, ils étaient très beaux.
Deuxièmement, le jeu des acteurs a été, selon moi, un des points forts et ce long-métrage. Rinko Kikuchi, l’actrice qui incarne le rôle de Naoko, est l’une de mes préférées. Elle a su susciter de nombreuses émotions en moi par son extrême talent à interpréter une jeune femme troublée et sérieusement perturbée. Lorsque Naoko demande à Watanabe si celui-ci serait prêt à l’attendre malgré l’absence de relation sexuelle demeure une scène marquante et de très bon calibre. De mon point de vue, les acteurs ont fait un très bon travail.